Lorsque les P. polyanthus terminent leur floraison, c’est le début pour les primevères qui nous viennent d’Asie ou des Alpes. On les surnomme souvent primevères candélabres car leur floraison s’étage sur plusieurs niveaux, parfois jusqu’à 5. Un véritable feu d’artifice. Que ce soit, la Primula pulverulenta
La primula alpicola alba toute en délicatesse
ou mauve
Fin juin, explosent aussi les P. beesiana alba
ou fuchsia
Les Primula florindae émerveillent aussi notre regard avec leurs hampes florales si hautes, la plus grande des primevères
Et l’été se termine avec le commencement de la floraison de la Primula glomerata, qui ne cessera de fleurir qu’avec la première neige. Son allure globulaire n’est pas sans rappeler la boule de la première primevère printanière, la P. denticulata.
La boucle est bouclée, il est temps de commencer à regarder les catalogues de graines… de primevères pour préparer la prochaine saison.
Dernière minute :
Malgré tous nos efforts, les P. très respectueuses que sont les auricula et les sieboldii, ont refusé de partager leur vécu avec les pauvresses de cette série d’articles (c’est le terme utilisé dans leur communiqué). Il a été convenu qu’un prochain numéro fera toute la lumière sur ces illuminées.